Un beau jour, alors qu’il scrolle sur son feed Instagratte, Benjamin rencontre son algorithme, un chat géant aux couleurs néon. Pure réverbération de ses comportements, l’algorithme est une prison dorée, qui le conforte dans ses croyances et finit par le priver de sa liberté de penser.
Mon Algorithme à moi est une fable contemporaine en forme d’odyssée psychédélique dans l’espace virtuel des réseaux sociaux.
Mon Algorithme a Moi
In loving memory of Mario Amehou
Written, composed and performed by Benjamin Efrati
Music video written by Benjamin Efrati
Directed by Balázs Turai and Benjamin Efrati
Produced by Avec ou sans Vous – Valentin Maupin and Aristote Douroudakis
Production assistant Chloé Vallana
Animation by Balázs Turai, Ekaterina Mikheeva, Borcsa Zétényi
Backgrounds designed by Márk Juhász
Storyboard assistant Dilara Achmet
Compositing / VFX / Postproduction Márk Juhász
AI sequences by Robert Seidel
Fragmenter sequence by Diego Verastegui
Additional 2D FX Dada ! Animation
Musical arrangements Yann van der Cruyssen
Mix album Cyril Harrison
Mastering album Grey Market Mastering
Fragmenter Animated Loop Machine programmed by Balázs Keszegh
Studio / Laboratory Fix Studio – Christie Laborde
Label Avec ou sans Vous Records / Paléophone
Thanks to Mine, Eli, Zsuzsi, Adélaïde Adam, Floraya Marlin, Alara Kara, Fred Géhant, Nourdin Théo, Hucher Emma, Iphigénie
Avec le soutien du CNC – Centre National du Cinéma et de l’image animée
Cheikh Efrita tient son inspiration de Cheikh El Afrit, pseudonyme d’Issirène Israël Rozio. Le nom d’artiste de ce chanteur tunisien évoque une sorte de « Monsieur démon» à la voix si belle qu’elle semble venir d’un autre monde. Benjamin Efrati s’initie dès 2008 aux musiques tunisiennes anciennes et populaires, et lorsqu’il découvre l’existence de Cheikh El Afrit en 2018, il commence à composer les premiers morceaux qui deviendront le projet Cheikh Efrita.
L’album éponyme « Cheikh Efrita » est bâti sur la tension entre sonorités orientales et textures synthétiques, fusionnant musiques maghrébines et cultures électroniques, créant un style musical syncopé et psychédélique. Cheikh Efrita réinvente un répertoire musical tunisien centenaire qu’il projette dans le présent grâce à une palette stylistique allant du Breakbeat au Footwork, de l’IDM à l’Hyperpop en passant par le Post-Club. Il compose à partir de musiques d’archives tunisiennes des années 1920-1950, et rend hommage à 7 artistes, pour la plupart de célèbres chanteuses : Cheikh El Afrit, Habiba Msika, sa tante Leila Sfez, Saliha, Louisa Tounsia, Fritna Darmon, et l’ensemble Bnat Chemama. Ainsi réinterprétés, ces morceaux proposent une surprenante diversité rythmique et harmonique. Ils font émerger des motifs et des tensions nouvelles, à partir de propriétés sonores inhérentes à la qualité même des archives, dans un esprit d’expérimentation musicale vibrante et sensible.
Les morceaux de l’album « Cheikh Efrita » parlent d’amour, de nostalgie, de joie, de chagrins : par exemple, le titre revisité de Habiba Msika, Ala Srir Ennoum Dalaâni, s’inscrit dans la révolution féministe déjà en marche dans la Tunisie des années 1920. Personnalité la plus complexe de l’album, c’est son portrait revu par Baladi qui figure en couverture de l’album. La chanson Ya Hasra, de Cheikh El Afrit, sous couvert d’une locution nostalgique, est une satire mordante de l’existence en couple, qui conclut méchamment: « la vieillesse ne se soigne jamais ».
En recomposant ces morceaux à l’aide d’outils résolument paléo-futuristes, et en déconstruisant les codes de l’électro par le recours à l’archive, l’album télescope une vision contemporaine de la fête avec l’ambiance déchaînée des concerts de la Tunisie des années folles telle que l’on peut se l’imaginer à partir de sources écrites.
Après une première tournée en 2023 (Belgique, France, Chine), la sortie de « Cheikh Efrita » sera l’occasion de nouveaux concerts en 2024, notamment en Tunisie, en France, en Suisse et en Turquie.
Alex Baladi, auteur de bande dessinée majeur de la scène indépendante suisse, vit entre Berlin et Genève. Découvert par Cheikh Efrita dans la bibliothèque d’un proche autour de 2001, il a accepté de concevoir le livret de l’album. D’origine libanaise par son père et suisse par sa mère, il entretient un rapport particulier aux représentations de l’orient. Il est l’auteur d’une production de plus de 60 ouvrages dont Frankenstein encore et toujours (2001) et Un monde en pleine mutation (2024), tous deux publiés aux éditions Atrabile. Membre fondateur de la Fabrique de Fanzines, il a notamment été rédacteur en chef de la revue du collectif libanais Samandal pour l’ouvrage Expérimentation et lauréat du prix de la bande dessinée alternative du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2019.
A l’image de Cheikh Efrita qui réinvente un répertoire musical tunisien centenaire qu’il projette dans le présent, les récits mis en image par Baladi s’inspirent volontiers d’œuvres littéraires ou théâtrales, et donnent une place de choix à l’expérimentation sensible. Partant de la pochette d’un double vinyle pour apprendre l’hébreu de sa propre collection et inspiré par l’univers de Cheikh Efrita, Alex Baladi propose un livret à dix faces en lieu de couverture d’album. A travers le collage, il assemble des fragments de motifs ornementaux et des dessins réalisés sur du papier de couleur jaune pâle des différents artistes qui ont inspiré Cheikh Efrita. Dans une ambiance mélancolique et mystérieuse, le livret se fait le reflet de la musique, elle s’échappe du gramophone, les phylactères vaporeux symbolisent le chant. Alex Baladi revisite les portraits des chanteuses et chanteurs à l’origine de l’inspiration de Cheikh Efrita, dont Habiba Msika en couverture du livret, Cheikh El Afrit ou la magnétique Saliha.
La création radiophonique diffère des autres méthodes pour transmettre une idée car son résultat est invisible. Ces pièces produites entre 2012 et 2023 sont en français.
Avec Satoko Fujimoto, Sayo Senoo, Yukiko Sonoda, Hélène Deguen, produit par Galleria Continua, pour l’exposition Le Nouveau Monde Industriel, commissariat Nicolas Bourriaud
2016
Comment Fabriquer un Gugusophone ?
Avec Noel Sarlaw, Nathan Efrati, Ulysse Vuillemier et Lionel Quantin, produit par Irène Omélianenko, Creation on Air, France Culture
2012
Le trois mars
Avec Elisa Vautard, Jim Vautard, Ayako Mino, Fuyumi Murata, Obo Yuya, produit par Dominique Balaÿ, pour Fukushima Open Sounds
I love animation, but it’s only one of the ways to create moving images. Video has been one of my core crafts, and it’s very funny to see how normal my 2009 video performances seem now that TikTok and Instagram have revolutionized media practices as they were defined by YouTube and Vimeo. My point was simpler though : i love to work with animation, and especially stop-motion animation.
I’ve co-directed some music videos in the framework of the MiracleNu Collective’s collaborations with various bands over time, including Acropolis Bye-Bye and Pulcinella.
The Gnozo Show is a post-internet and post-irony mockumentary-based talk-show performance and web-series created in 2018 by Benjamin Efrati for the Talk Show Festival at MoCo Panacée, curated by Nicolas Bourriaud.
The web-series, featuring MiracleNu Collective members, was aired from April 2019 to February 2020.
As Gnozo, I also created several Synthpunk albums.